La colline Lumbamala, située dans la chefferie des Baboa-Bokoe (territoire d’Irumu), est le théâtre d’une vive polémique liée à un double lotissement de terres. Deux chefs de groupements, ceux de Banjabulu et de Ndimacho, sont accusés d’avoir vendu les mêmes parcelles à plusieurs acquéreurs.
L’alerte a été lancée le mercredi 16 juillet par l’acteur social local Robert Bisangulu, qui exhorte les autorités à intervenir rapidement pour prévenir un conflit foncier aux conséquences potentiellement graves. Selon lui, la situation devient critique.
« Ce que nous voyons à Lumbamala est très grave. Les chefs de deux groupements ont procédé chacun à un lotissement, sur une même zone. Résultat : les mêmes terrains sont attribués à des acheteurs différents. Ce sont des bombes à retardement ! » s’indigne-t-il.
Des témoignages concordants font état d’une indignation croissante parmi les premiers acheteurs, certains dénonçant la réattribution de leurs parcelles à de nouveaux propriétaires munis de documents distincts.
« On a construit, on a planté… Et voilà qu’un autre vient avec un papier différent signé par un autre chef. On se sent trahis ! » confie un habitant, affirmant avoir acquis son terrain il y a plusieurs années.
Face à cette situation, Robert Bisangulu appelle à l’implication urgente du chef de chefferie des Baboa-Bokoe ainsi que des services fonciers, afin de clarifier les limites des groupements concernés, suspendre toute transaction foncière dans la zone et convoquer les responsables incriminés.
« Nous demandons que le chef de chefferie des Baboa-Bokoe et l’administrateur du territoire d’Irumu puissent s’impliquer. Il faut clarifier les limites des groupements, suspendre la vente des terres dans la zone et convoquer les deux chefs concernés pour qu’ils s’expliquent. »
Pour l’heure, aucun des deux chefs de groupement n’a officiellement réagi. Sur le terrain, l’inquiétude ne cesse de croître.
Rédaction
0 commentaire