Irumu : Une centaine d’écoles en difficulté totale dans la sous-division Irumu 3

La grève n’est pas toujours la cause de la non-progression des cours pour les enfants, mais aussi la condition physique des écoles. En effet, ces derniers temps, les élèves d’une centaine d’écoles de la sous-division de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPST) Irumu 3, situées dans la chefferie des Walendu-Bindi, font face à d’énormes difficultés.

Cette alerte a été lancée par le numéro un de la société civile de la chefferie des Walendu-Bindi, Monsieur Guillaume Masumbuko, qui a signalé qu’au début de cette année scolaire 2024-2025, plusieurs écoles avaient été ouvertes dans cette partie.

Cependant, malgré l’ouverture de nombreuses écoles, la plupart ont été créées de manière désordonnée, sans tenir compte de leur organisation.

Après cinquante et un jours de cours, soit la fin de la première période, il a été constaté que certaines écoles et élèves étudient en plein air, manquent d’objets nécessaires, ainsi que de documents et de manuels pour les enseignants et les élèves.

Inquiet de cette situation et préoccupé par l’avenir des élèves dans ces établissements, Masumbuko appelle le gouvernement central à secourir ces écoles et à vérifier les nouvelles créations d’établissements scolaires avant de les autoriser, encourageant également les parents à choisir soigneusement les écoles où envoyer leurs enfants pour leur assurer un avenir meilleur.

« Les écoliers d’une centaine d’écoles situées dans la chefferie des Walendu Bindi, dans la sous-division Irumu 3, sont confrontés à des conditions très graves, comme le manque d’infrastructures et de manuels, à la fin de cette première période. Ces difficultés résultent de la création désordonnée de nombreuses écoles au début de cette année scolaire. Nous appelons le gouvernement à venir en aide à ces écoles en difficulté et à vérifier leur évolution. Les parents doivent choisir avec soin les écoles de leurs enfants pour leur assurer un avenir heureux. Nous condamnons également la création désordonnée d’écoles dans cette zone, causant de nombreux autres problèmes », a déclaré Guillaume Masumbuko.

A signaler que le manque de matériel nécessaire dans les écoles expose les enfants à divers risques, tels que les distractions, les accidents et, plus gravement, une absence de progression dans leur apprentissage.

Claude Rusoke Kisembo

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