L’acteur politique Luc Malembe a récemment tenu à clarifier ses propos concernant la société Sous le Palmier, responsable de la réhabilitation de la route Iga-Barrière jusqu’à Mungbwalu.
Lors d’une émission de débat diffusée sur un média local, il a affirmé ne pas avoir demandé au gouverneur militaire de résilier le contrat de cette entreprise, tout en exprimant son appréciation pour les travaux réalisés.
Malembe, qui a été un membre actif de l’opposition durant la campagne électorale de décembre 2023, a souligné l’importance des infrastructures routières pour le développement de la région.
« J’ai vu une polémique disant que j’avais demandé au gouverneur de résilier le contrat de la société Sous le Palmier, alors que je n’ai jamais dit ça. Je viens de là et j’ai vu les travaux exécutés par cette société. Les routes de Mungbwalu, Lodjo, jusqu’à Galay, n’existaient pas depuis l’époque coloniale. Grâce au gouverneur Luboya et à Sous le Palmier, on les réhabilite déjà. Peut-on vraiment dire qu’ils n’ont rien fait? », a-t-il déclaré.
Cette clarification fait suite à une intervention précédente de Luc Malembe sur les ondes d’un autre média, où il avait exprimé des critiques sur les méthodes de travail de la société.
Ses commentaires avaient suscité une réaction immédiate de la part des responsables de l’entreprise, qui ont tenu une déclaration devant la presse le 19 novembre 2024 pour défendre leur travail et répondre aux préoccupations soulevées par Malembe.
Au cours de son intervention, Luc Malembe a également précisé qu’il était récemment en mission dans le territoire de Djugu, où il a visité plusieurs régions.
Il a insisté sur le fait que son objectif était principalement d’évaluer la situation sécuritaire et non l’état des infrastructures.
« Ma mission était axée sur la sécurité et non sur les infrastructures routières », a-t-il ajouté.
La polémique autour du contrat avec la société Sous le Palmier met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités locales dans la gestion des projets d’infrastructure. Alors que les travaux avancent, les acteurs politiques et les citoyens restent attentifs à la qualité des services fournis et à l’impact sur la vie quotidienne des habitants.
Jonathan Byaruhanga
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