La province de l’Ituri est en proie à une violence insoutenable, avec des conséquences tragiques pour les plus vulnérables. Selon David Ramazani, activiste des droits de l’enfant, près de la moitié des personnes tuées depuis le début du massacre dans cette région sont des enfants.
Cette information alarmante a été révélée lors d’un entretien accordé à iturionline.net ce vendredi 20 décembre 2024.
Ramazani, qui œuvre inlassablement pour la protection des droits des enfants en Ituri et au Haut-Uele, a exprimé sa profonde indignation face à cette situation.
« Les statistiques démontrent que près de la moitié de tous ceux qui sont tués depuis le début des hostilités sont des enfants. C’est vraiment déplorable parce que c’est la catégorie des personnes sans défense qui devrait en principe être protégée », a-t-il déclaré.
Il a également souligné que ces atrocités ne doivent pas rester impunies.
« Tous les auteurs de massacres d’enfants doivent savoir que ces actes ne resteront pas impunis. Le meurtre d’enfants pendant les conflits armés est listé parmi les six violations graves des droits de l’enfant », a-t-il ajouté.
La province de l’Ituri, déjà marquée par des conflits armés récurrents, connaît une escalade de la violence qui touche particulièrement les enfants. Des témoignages recueillis sur le terrain révèlent des scènes déchirantes de familles décimées et d’enfants orphelins, laissés à eux-mêmes dans un environnement hostile.
Les groupes armés qui opèrent en Ituri continuent de semer la terreur, ciblant délibérément les populations civiles, y compris les enfants. Il appelle les autorités congolaises à agir rapidement pour protéger ces jeunes vies.
Jonathan Byaruhanga
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