Le site des déplacés de Rwampara, situé dans le territoire d’Irumu, fait face à une crise sanitaire majeure en raison de l’insalubrité des toilettes. Les conditions de vie des personnes déplacées, déjà précaires, se détériorent davantage avec les récentes pluies qui aggravent la situation.
Selon l’Association des Déplacés Victimes des Guerres (ADVG), les toilettes du site sont saturées et nécessitent une intervention urgente. Olivier Karba, porte-parole de l’association, a exprimé ses inquiétudes face à l’état critique des installations sanitaires.
« Dans le site des déplacés de Rwampara, nous avons une problématique des toilettes. Avec cette pluie, il y a des toilettes qui sont remplies, jusqu’à ce que les matières fécales commencent à couler, causant ainsi des odeurs nauséabondes partout, mettant en mal la population environnante, » a-t-il déclaré.
Cette situation met non seulement en danger la santé des déplacés, mais elle menace également les communautés environnantes. Les risques de maladies contagieuses, telles que le choléra et d’autres infections gastro-intestinales, augmentent considérablement en raison de l’accumulation de déchets et de l’absence de conditions d’hygiène adéquates.
Olivier Karba a également souligné le manque de soutien humanitaire pour ces populations vulnérables.
« Je voulais préciser que le site des déplacés de Rwampara est oublié par les humanitaires. On ne leur vient plus en aide. Ces déplacés de guerre n’ont pas reçu d’assistance depuis longtemps. Depuis qu’ils ont soulevé leur problème de toilettes, ils n’ont jamais trouvé de solution. Les toilettes étaient déjà bouchées depuis longtemps, et avec cette grande pluie, cela devient catastrophique. Les toilettes sont détruites, les trous sont remplis par les eaux de pluie, » a-t-il ajouté.
Face à cette situation désespérée, l’ADVG appelle à une intervention rapide des humanitaires et des autorités afin d’apporter une assistance immédiate aux déplacés de Rwampara. Des mesures urgentes doivent être prises pour vider les toilettes, améliorer les conditions d’hygiène et prévenir une crise sanitaire majeure dans cette partie de la province.
Jonathan Byaruhanga
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