En République Démocratique du Congo, chaque 2 janvier, la nation se rappelle de la mort du colonel Mamadou Moustapha Ndala. Cela fait 11 ans depuis la mort de ce dernier, soit du 2 janvier 2014 au 2 janvier 2025, dans le quartier Ngadi, territoire de Beni, au Nord-Kivu, lorsqu’il effectuait une mission de reconnaissance du terrain dans le but de traquer les terroristes des ADF. Sa jeep a été attaquée par une roquette tirée par des inconnus.
A cette occasion, la société civile du Congo, coordination de Beni-ville, lance un appel à tout le monde pour suivre l’exemple du feu Mamadou et adopter un esprit patriotique, comme celui de ce dernier qui s’était donné corps et âme pour l’intérêt de la nation congolaise.
Junior Mbahkulirahi, premier vice-président de la société civile du Congo, coordination de Beni, interpelle le gouvernement pour s’occuper de la famille du défunt et de prendre la responsabilité de cette famille onze ans après sa disparition.
« Nous nous rappelons aujourd’hui de la mort du colonel Mamadou Moustapha Ndala, assassiné le 2 janvier 2014, et jusqu’à aujourd’hui cela fait déjà 11 ans. Il était père de famille. Nous appelons le gouvernement à être responsable de sa famille et aussi à aider ceux qui ont perdu leurs proches à venir au bureau de l’Etat pour récupérer les certificats de décès de leurs membres pour l’enregistrement. Nous appelons également tous les Congolais et les autorités de l’État à avoir l’esprit patriotique comme le colonel Mamadou. Nous sommes certains que si nous avons tous cet esprit, notre pays respirera la paix », a déclaré Junior Mbahkulirahi.
Notons que Mamadou Moustapha Ndala est considéré comme un héros en République Démocratique du Congo. Il a été le chef du 42ème bataillon Commando de réaction rapide congolaise et a été apprécié par tout le monde, notamment après plusieurs victoires contre la rébellion du M23 en avril 2012.
Claude Rusoke Kisembo
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