Djugu : lancement et installation d’un comité INDH pour la défense des droits de l’homme

Un pas décisif a été franchi dans la lutte pour la protection des droits humains dans le territoire de Djugu, une région marquée par des violences et des violations graves des droits de l’homme. La mise en place d’un nouveau comité de l’Inspection Nationale des Droits de l’Homme (INDH) représente une lueur d’espoir pour les populations locales, souvent victimes de la violence armée perpétrée par des groupes armés.

Lors d’une conférence de presse ce mercredi 5 mars, Isaac Kitwa, coordonnateur provincial de l’INDH, a exprimé sa détermination à faire de la défense des droits humains une priorité dans cette région en proie à des conflits incessants.

« Aujourd’hui, il s’agit d’une cérémonie de nomination de certaines autorités du territoire de Djugu. La mission principale de l’inspection nationale des droits de l’homme consiste à promouvoir le droit de l’homme et à faire de ce droit une culture provinciale », a-t-il déclaré à Iturionline.net.

Ce comité, le premier du genre dans cette partie de la province, est composé de cinq membres : un coordonnateur territorial, un chef de chefferie, un secrétaire, un chargé de finances et un conseiller juridique. Leur mission est claire : former des inspecteurs et des défenseurs des droits humains tout en dénonçant les abus qui se multiplient sur le terrain.

« Le territoire de Djugu est en proie à des violations massives des droits humains. C’est pourquoi il était essentiel d’y établir ce comité », a ajouté Kitwa.

Wemba Ndjalenga, nouvellement nommé coordonnateur territorial, a également pris la parole pour réaffirmer l’engagement du comité face aux défis qui les attendent.

« Nous sommes là pour travailler pour le territoire de Djugu. Le droit de l’homme est notre priorité et nous allons dénoncer toutes les violations. Je n’ai pas peur des ennemis de la paix ; nous allons leur montrer l’importance du respect des droits humains », a-t-il déclaré avec conviction.

La création de ce comité intervient à un moment critique où les populations locales subissent quotidiennement les conséquences de la violence armée. Les tueries et les violations des droits humains ont créé un climat de peur et d’insécurité.

Jonathan Byaruhanga

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