Bunia : vers une jeunesse mieux informée sur la sexualité responsable et la planification familiale

Ce week-end, l’ONG DKT International a organisé une session de sensibilisation à l’hôtel de la province à Bunia, à l’intention des étudiants issus des établissements universitaires locaux. L’objectif de cette initiative était de promouvoir une sexualité responsable et de mieux faire connaître les enjeux liés à la planification familiale.

Dans un contexte où la population estudiantine demeure particulièrement vulnérable aux risques de grossesses non désirées et d’avortements clandestins, la rencontre a souligné l’importance d’un accès à une information fiable et adaptée à l’âge des participants.

Selon le docteur Alain Motengo, manager au département de l’information de DKT à Kinshasa :
« L’objectif était de sensibiliser les étudiants sur la sexualité responsable, en insistant particulièrement sur la planification familiale. Nous devons leur transmettre des connaissances adaptées à leur âge, car ils représentent l’avenir et ont besoin d’expertise pour faire des choix éclairés tout au long de leur vie sexuelle », a-t-il déclaré.

Il a précisé que les étudiants sont souvent victimes d’un manque cruel d’informations, ce qui favorise des grossesses non désirées pouvant conduire à des avortements clandestins, parfois mortels.

L’importance de cette campagne est d’autant plus marquée que ces interruptions de grossesse pratiquées dans des conditions précaires entraînent régulièrement des décès de jeunes femmes. D’où l’appel du docteur Motengo à renforcer les initiatives d’information :
« Si l’on ne fournit pas de vraies informations aux étudiants, les grossesses non désirées et leurs complications continueront d’augmenter », a-t-il averti.

À l’issue de la session, plusieurs étudiants se sont dits reconnaissants et ont reconnu leur méconnaissance sur ces sujets essentiels. Nombre d’entre eux se sont engagés à relayer les connaissances acquises auprès de leurs pairs.

Cette intervention de DKT International à Bunia constitue ainsi une étape importante dans la lutte contre les conséquences d’une sexualité mal informée.

Jonathan Byaruhanga