Une équipe de Centre Congolais de Lutte Antimines (CCLAM) en provenance de Kinshasa est en mission de réévaluation des zones dangereuses dans le territoire d’Aru.
Conduite par l’inspecteur de la lutte antimines, Monsieur Joseph Lukongola, l’équipe a travaillé ce Lundi 27 mai 2024 dans les deux zones de la Commune Rurale d’Aru.
Dans une déclaration faite au reporteur de Iturionline.net, Joseph Lukongola avoue que:
« deux zones de la Commune Rurale d’Aru sont effacées de la base des données nationales de la République Démocratique du Congo puisqu’elles sont hors danger. Ceci fait que le nombre de ces zones marquées depuis 2013 passe de 29 à 27.

Selon lui, trois raisons ont poussé à cette conclusion :
«Premièrement, il n’y a pas eu de guerre à Aru qui pourrait entraîner des mines et engins non explosés ; deuxièmement les zones sont déjà utilisées à 90% par la population pour l’agriculture, l’élevage et les constructions ; et troisièmement nous venons de faire une recherche visuelle dans les zones jugées suspectes et nous n’avons rien trouvé».
Ces deux zones Aru 1 et Aru 2 sont respectivement à côté de l’ancienne base de la Monusco au quartier Essefe ainsi qu’au quartier Katanga.
Avant la descente dans la commune rurale d’Aru, l’équipe était en chefferie des Kakwa pour le même travail. Et là, 4 zones existaient dont Kengezi, Awupe, Lirunga 1 et Lirunga 2.
« Les zones Kengezi et Awupe sont également hors danger comme celle de la Commune Rurale d’Aru, sauf les zones Lirunga 1 et Lirunga 2 sont en pleine opération de déminage par nos partenaires où 14 mines ont déjà été déterrées ».
Joseph Lukongola a aussi ajouté que :
« Les données peuvent changer car les enquêtes sont en cours dans les zones jugées dangereuses en chefferie des Kakwa et où le déminage continue».
Retenez que selon cet Inspecteur de la Lutte Antimines, le milieu le plus affectés dans le territoire d’Aru reste la chefferie des Kakwa où 14 à 15 mines ont déjà été déterrées.
Léonard NZIKU ANGUAKU
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