Au cours d’une réunion tenue au gouvernorat de l’Ituri à Bunia , ce mercredi 3 juillet 2024 par le gouverneur militaire lieutenant général Luboya N’kashama Johnny et les différentes structures des affaires sociales qu’a été étudié la problématique des enfants de la rue dans le but d’harmonisation les points de vue des intervenants sectoriels.

Se confiant à la presse du gouvernorat, Madame Céline Musinde chef de bureau de protection des enfants des affaires sociales de l’Ituri a déclaré en ses terme :
» Nous avons commencé à identifier les enfants depuis 2023 avec l’Unicef qui fait la gestion des cas et identifie les enfants. L’année passée, nous avons travaillé avec deux centres transitoires entre autres: Sauvons les enfants (SAVE) et RAD.
Là, nous avons placé 300 enfants dont 150 filles. Et ses enfants ont été survie et accompagné psychologiquement puis référé dans leurs familles respectives car la meilleure place d’un enfant est dans sa famille, » a-t-elle expliqué.
A elle de poursuivre: « Parmi eux, certains ont choisi l’apprentissage de métiers à l’INPP pour la formation professionnelle, d’autres en âge scolaire ont été amenés à l’école; afin ceux dépassant l’âge scolaire, ont été envoyés dans le centre de rattrapage scolaire. Ce qui fait que ces enfants soient occupés et leurs pensées ne soient plus dans la rue », a précisé Madame Céline Musinde.
Pour elle, quelque soit le statut que la vie nous offre ou nous impose, nous avons obligation de protéger nos enfants et qu’ils puissent bénéficier de tout le droit prévu par la loi congolaise, a-t-elle conclu.
Par ailleurs, il sied de noter que les enfants identifiés sont catégorisés en groupes dont :
- 524 sont les enfants de la rue qui n’ont pas les familles
- 540 sont les enfants qui ont leurs familles dont leurs parents les envoient pour chercher le moyen financier pour la survie familiale
- et enfin 228 enfants ont déjà regagné leurs parents ou familles d’origine.
Signalons que c’est depuis 2017 que la guerre se vit dans le territoire de Djugu avec comme conséquence les déplacements massifs des populations, ce qui a augmenté le nombre d’ enfants des rues en ville de Bunia.
Serge Jalar
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