« Nous sommes mieux outillés pour prévenir les conflits » : des leaders communautaires d’Irumu saluent la formation en médiation et négociation organisée par MercyCorps

À Bunia, chef-lieu de l’Ituri, s’est tenu du 28 au 30 mai 2025 un atelier d’analyse participative sur la médiation et la négociation. Organisé par Mercy Corps dans le cadre du programme RESET (Stabilisation Réactive par la Transition), l’événement a rassemblé une quarantaine de représentants des structures locales de résolution de conflits des huit chefferies du territoire d’Irumu.

Mis en œuvre par un consortium de six organisations – Mercy Corps, OIM, Justice Plus, CORACON, SOFEPADI et APC – avec l’appui du gouvernement britannique à travers le FCDO, le programme RESET œuvre pour la consolidation de la paix à l’Est de la RDC (Beni et Irumu).

Au cœur de cette formation, les participants ont partagé leurs expériences, leurs défis, mais aussi leur enthousiasme face aux outils et méthodes acquis. Augustin Muzabo Kakani, secrétaire administratif de la chefferie de Baboa Bokoe, s’est exprimé avec espoir :

« Nous vivons dans une province marquée par de nombreuses tensions, et notre entité n’est pas épargnée. Beaucoup de conflits remontent à plusieurs générations. Avec cette formation, nous comprenons mieux comment les aborder de manière pacifique. La médiation et la négociation ne sont plus des concepts flous pour nous. Elles deviennent des outils concrets que nous allons utiliser dès notre retour ».

Même son de cloche chez Christine Leda, représentante ?

« Avant, nous réagissions souvent dans l’urgence, sans méthode. Aujourd’hui, j’ai appris comment identifier les causes profondes des conflits, comment écouter toutes les parties, et comment favoriser des accords acceptés de tous. Cela va transformer notre manière d’intervenir. »

D’autres participants ont souligné l’importance de documenter les accords, de privilégier le dialogue, et de ne pas laisser les tensions s’envenimer faute d’outils adaptés.

« Ce que nous venons d’apprendre va au-delà de la théorie. Nous repartons avec des solutions adaptées à notre réalité, avec la capacité de mieux prévenir les violences et d’apaiser les rivalités », a témoigné Jean-Pierre Mateso, chef de groupement *(préciser son groupement)*

Rédaction

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