Bunia: la DJF s’oppose aux démarches de la délégation syndicale sur le contrat SOKIMO-Greentech energy

La délégation syndicale de la Société minière de Kilo Moto (SOKIMO) se dit très consternée par ce qu’elle qualifie de refus de la part du directeur général de cette société minière en séjour à Bunia, de la recevoir pour discuter sur le dossier du contrat de déserte en électricité entre la SOKIMO et la société Sud Africaine Greentech Energy, pour la relance de la centrale hydroélectrique de Budana.

D’après René Lokana, délégué syndical de la SOKIMO Bunia,ce contrat est injuste et déséquilibré.

« Depuis que les autorités de la SOKIMO sont arrivées,sur leur document l’ordre du jour, c’est le dossier Greentech,mais elles invitent de rencontrer la délégation syndicale. Nous interppelons Monsieur le directeur général qui est encore ici à Bunia de réunir rapidement la délégation syndicale pour que la situation ne puisse pas pourrir. Le contrat Greentech,c’est un contrat injuste et déséquilibré. C’est un contrat qui va faire en sorte que la SOKIMO ne devienne plus un opérateur minier, » a martelé Monsieur René Lokana.

Cependant, la dynamique des jeunes FATSHLSTE ne soutient pas ces démarches entamées par la délégation syndicale qui selon lui cherche à bloquer les travaux en cours à la centrale hydroélectrique de Budana.

D’après maître lshara Fala Prince, son Coordonnateur provincial, la délégation syndicale de la SOKIMO ne peut pas être considérée comme un blocage du développement de la ville de Bunia dans ce secteur de l’électricité étant donné que la SOKIMO elle même n’est pas en mesure de desservir la population en électricité,vu la forte démographie de la ville de Bunia.

Il invite cette délégation syndicale à laisser libre l’exécution de ce contrat entre la SOKIMO et la société Sud Africaine Greentech Energy.

« Cette délégation syndicale sait très bien que la présence active de l’électricité dans une entité est parmi les indices sérieux du développement,par ce que quand on implante une usine dans une entité grâce au courant électrique , celà va résorber le chômage en engageant plusieurs jeunes. C’est pourquoi la délégation syndicale de la SOKIMO ne doit pas seulement privilégié ses intérêts privés au détriment de l’intérêt de la population »indique-il.

Par ailleurs, maître lshara Fala Prince, Coordonnateur des jeunes FATSHLSTE réaffirme son soutien au directeur général de la SOKIMO Pistais Tokole Bonongo, qui depuis sa nomination ne cesse d’apporter des innovations dans cette société minière.

Signalons que dans ce contrat, la Société Minière de Kilo Moto (SOKIMO) a moins de 50% comme revenus.

Saliboko Mangala Pierre

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