Le vendredi 22 août 2025, un journaliste d’un média en ligne de la place a été victime d’un acte de pillage jugé arbitraire et abusif, en plein centre-ville de Bunia. Alors qu’il rentrait chez lui à bord d’un moto-taxi, un militaire en faction au rond-point Pic Nic a exigé le paiement de 1 000 francs congolais au conducteur.
Face au refus du taximan de s’acquitter de cette somme, le militaire aurait procédé à une fouille musclée, dépouillant le journaliste et son accompagnateur de leurs effets personnels.
Sous couvert de l’anonymat, la victime a livré son témoignage :
« Le soir, vers le rond-point Pic Nic, lorsque je retournais à la maison, le taximan, très impoli de son état, avait refusé de donner 1 000 FC aux militaires. Ces derniers, très fâchés, ont fini par nous dépouiller de tout ce que nous avions dans les poches », a-t-il confié.
Cet incident met en lumière le comportement préoccupant de certains éléments des forces armées, censés assurer la sécurité des citoyens et non les soumettre à des pratiques coercitives. Il soulève également des interrogations sur le respect des droits fondamentaux, en particulier ceux des journalistes, dans la province de l’Ituri.
Ce témoignage interpelle les autorités compétentes à renforcer la discipline au sein des forces de sécurité et à garantir la protection des professionnels des médias, dont le rôle est essentiel pour la démocratie et la transparence.
Rédaction
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