Contrat SOKIMO-Southern Africa: le collectif des mouvements associatifs des jeunes lturiens recadre les syndicalistes et la société civile

Dans une déclaration faite à la presse mercredi 9 octobre 2024,le collectif des mouvements associatifs des jeunes lturiens (COMAJl) constate avec beaucoup de regret les polémiques concernant la gestion de la SOKIMO orchestrées par le Comité syndical de la dite société, des quelques députés nationaux,des acteurs politiques et par quelques composantes de la société civile forces vives de l’Ituri.

Pour ce collectif, ces derniers semblent mener une campagne de diabolisation contre l’actuel Directeur Général de la SOKIMO Pistis Bonongo, l’accusant de la mauvaise gestion, et ces accusations portent principalement sur la signature d’un contrat avec la société Southern Africa pour la gestion de la centrale hydroélectrique de Budana, les arriérés de 118 mois de salaire des agents de la SOKIMO et la disparition présumée d’un lingot d’or sur les trois produits après la relance de l’usine inopérante depuis plusieurs années.

Après avoir mener une enquête minutieuse sur ces problèmes, le COMAJI composé de plusieurs structures dont le Conseil provincial de la jeunesse de l’Ituri, Jeunesse na biso ASBL,la dynamique des jeunes FATSHlSTES, le MENCHA,G.R.A.C.E,jeunes visionnaires et l’union des jeunes congolais a apporté les clarifications ci-après à l’opinion publique :

  • Le contrat avec Southern Africa : Ce contrat de partenariat avec Green Tech, prévoyant une répartition de 65 % des parts sociales pour Southern Africa et 35 % pour la SOKIMO, avait été signé avant l’arrivée de M. Pistis à la tête de la SOKIMO. Ce jeune Directeur, soucieux des
    intérêts de l’entreprise, a renégocié les termes du contrat, augmentant
    les parts de la SOKIMO à 40 % contre 60 % pour Southern Africa. Où
    est donc l’aspect léonin de cet avenant que l’on attribue au DG BONONGO ? Au lieu de le critiquer, le comité syndical aurait dû saluer ses efforts pour défendre les intérêts de la SOKIMO ;
  • Les arriérés de salaires : Avant l’arrivée de M. Pistis, en dix ans, les agents de la SOKIMO n’avaient été payés que neuf mois sur 120. Depuis qu’il est en poste, en seulement deux ans, 14 mois de salaires ont été versés sur les 20 écoulés. Peut-on vraiment minimiser ces efforts dans un contexte aussi difficile ?
  • Les accusations de la société civile : lorsque la société civile reprend textuellement les propos des syndicalistes, s’est-elle souciée de
    connaître la version de l’employeur accusé avant de prendre
    publiquement position ? Son rôle est de rechercher la vérité pour éclairer l’opinion publique, non de défendre des mensonges au service d’intérêts politiques de certains opportunistes.

Cependant,le COMAJI rappelle aux élus nationaux que la population de la ville de Bunia et de la province de l’Ituri en général ne pardonnera aucun acteur qui entraverait la dynamique amorcée par le directeur général Pistis Bonongo. Pour lui, ce dernier œuvre à la fois pour améliorer l’approvisionnement en électricité de Bunia, qui attend ses 15 MW d’ici la fin de l’année, et pour relancer la production de la SOKIMO après plus de 10 ans d’inactivité, ce qui permettra à l’entreprise de mieux assumer ses obligations sociales sans dépendre des contributions
irrégulières de Kibali.

Une occasion pour le COMAJI d’inviter les travailleurs de la SOKIMO à se désolidariser de ce comité syndical qui semble prioriser des intérêts personnels au détriment des employés et de toute la population de Bunia.

Le COMAJI sollicite l’implication du Chef de l’État, champion de la promotion de la
jeunesse, pour qu’il protège ce jeune Directeur Général victime d’attaques injustifiées de la part de politiciens cherchant à tout prix à saboter ses efforts de relance de la SOKIMO, une société autrefois moribonde.

Il promet toute fois barrer la route à toute tentative de manipulation et appelle la jeunesse à se mobiliser pour contrer ces manœuvres visant à ternir les efforts de relance de la SOKIMO, un espoir majeur pour la création d’emplois stables pour la jeunesse de l’Ituri et particulièrement de Bunia, où le chômage contribue à l’insécurité, et d’accompagner sans faille a Pistis Bonongo, Jeune de son état pour l’aider à relancer cette société Minière tout en le conseillant de fournir encore plus d’efforts pour redonner la vie à cette société et crée plus d’emplois aux jeunes.

Rédaction

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