Au lendemain de la prise de la cité de Masisi par les rebelles du M23, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris un vol pour le Qatar ce dimanche 5 janvier 2025. Cette décision a suscité de vives critiques de la part de nombreux citoyens et observateurs.
Les analystes et observateurs estiment que le président Tshisekedi semble plus préoccupé par ses voyages à l’étranger que par la situation sécuritaire dans l’est du pays. La prise de Masisi par le M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, a exacerbé la crise humanitaire dans la région, déjà marquée par des décennies de conflits.
Depuis la prise de Masisi, aucune communication officielle n’a été faite par le gouvernement congolais pour rassurer la population ou annoncer des mesures concrètes pour rétablir la sécurité. Cette absence de réaction a renforcé le sentiment d’abandon parmi les populations de l’est du pays.
Certains soulignent que les voyages du président Tshisekedi, souvent perçus comme improductifs, n’apportent aucune amélioration tangible dans la vie quotidienne des Congolais. Ils estiment que le président devrait se concentrer sur la résolution des problèmes internes plutôt que de chercher des alliances à l’étranger.
La prise de Masisi par le M23 a été un coup dur pour les forces armées congolaises, qui ont été incapables de défendre la cité de Masisi malgré des combats acharnés. Les rebelles ont réussi à s’emparer de vastes territoires dans l’est de la RDC, aggravant la crise humanitaire et provoquant le déplacement de milliers de civils.
Le président Tshisekedi a été critiqué pour son manque de leadership et de vision stratégique dans la gestion de la crise sécuritaire. Ses détracteurs estiment qu’il doit tout simplement démissionner puisqu’il est incapable de prendre des mesures concrètes pour renforcer les capacités des forces armées et rétablir l’autorité de l’Etat dans les zones affectées par les conflits.
La décision de Félix Tshisekedi de se rendre au Qatar au lendemain de la prise de Masisi par le M23 a été perçue comme une preuve de son indifférence envers la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Rédaction
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