Ituri : à la découverte de Noëlla Abayo, la créatrice des tapis et paillasson à base des morceaux d’habits

C’est une jeune fille remplie de créativité. Elle c’est Noëlle abayo. Âgé de 21 ans, elle venait de produire des tapis et paillassons à base de morceaux d’habits.

Après avoir décrocher son diplôme d’État, Noëlle abayo a jugé bon de suivre une formation accélérée en coupe et couture.

D’où était venue l’idée?

La créatrice de tapis et paillassons à base d’habits est passionnée de l’Art. La génie Noëlle Abayo veut ainsi apporter une innovation dans ce métier.
 » L’idée m’est venue quand je faisais le stage dans un atelier de couture. Je voyais comment les restes d’habits étaient jetés maintes fois, ça et là, et je me disais, si cela pouvait produire quelque chose d’intéressant! C’est alors que j’ai commencé à rassembler ces déchets et restes d’habits pour oser faire premièrement un exemplaire de paillasson, et c’était ma voisine qui avait vraiment apprécié et c’était ça le debut » a expliqué Noëlle abayo.

Composition de ces oeuvres
Pour y arriver, il suffit seulement de prendre un morceau de sac et les déchets d’habits et puis confectionner suivant une forme voulu.

« Vous pouvez faire une forme en carré, rectangle, ou autres, l’essentiel est d’aboutir seulement aux résultats »

Comment cela contribuent-il à la protection de l’environnement?

D’abord Noëlle Abayo est amoureuse de l’environnement et elle y réfléchi aux quotidien : comment elle peut apporter sa contribution dans la conservation de l’écosystème et la lutte contre les gaz à effet de serre.
« Je suis amoureuse de l’environnement ! Ça ne me fait pas plaisir quand je vois les gens jetés les déchets ça et là. Alors que nous pouvons réfléchir comment recycler tout ces dechets.
Voilà pourquoi est-ce qu’avec ces paillassons et tapis on arrive à recycler ces déchets et c’est comme ça que je contribue à ma manière à lutter contre le réchauffement climatique en tant que jeune fille.

De la dépendance à l’autonomisation
Plusieurs jeunes filles sont devenus des fardeaux pour des nombreux hommes. Mais certaines essayent de franchir cette dépendance. Noëlle Abayo est un bel exemple car elle vole de ses propres ailes.
 » Les jeunes filles ne doivent pas se meconduire, même si elles vivent dans la pauvreté.
Moi, par exemple, avec mes quelques tapis, je me supporte… Je n’ai pas des comptes à rendre à ces petits copains. J’invite les jeunes filles à réfléchir sur tout ce qu’elles peuvent faire » a dit Noëlle Abayo.

Elle promet d’étendre ses connaissances à d’autres filles de sa génération afin de les pousser à quitter la dépendance.

Notons que la jeune Noëlle Abayo a évolué a Goma puis a Beni avant de se rendre à Bunia pour venir découvrir le milieu et s’y installer si nécessaire tout en travaillant pour l’équilibre de la jeune fille de l’Est de la RDC et de l’Ituri en particulier.

Constant Same Bagalwa

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