Plus d’un an après les attaques des ADF, le marché de Mandiboli, situé en chefferie des Walese Vonkutu dans le territoire d’Irumu, retrouve peu à peu son effervescence.
Une opération militaire menée en 2022 par les FARDC, sur instruction du gouverneur militaire, ́Lieutenant-Général Luboya N’Kashama Johnny a permis de repousser les rebelles et de rétablir l’autorité de l’État dans la région.
Les vendeurs rencontrés ce vendredi 03 janvier 2025 témoignent d’une nette amélioration de la situation sécuritaire.
« Les ADF ont attaqué ce lieu en 2022, mais maintenant nous avons la paix depuis que les FARDC ont imposé l’autorité de l’Etat », se réjouit un vendeur de produits alimentaires.
Un autre évoque les récentes fêtes de fin d’année célébrées dans la tranquillité : « Les fêtes se sont bien passées chez nous puisqu’on a la sécurité et on n’a pas entendu de coups de feu. »
Si la situation s’est globalement améliorée, les commerçants font face à une nouvelle difficulté : les contrôles militaires sur les routes. « Lorsque nous partons aux champs, les militaires nous exigent de payer quelque chose », déplore un vendeur, évoquant des sommes allant jusqu’à 5000 FC.
Cependant, les populations appellent les autorités à mettre fin aux exactions des rebelles ADF et à garantir une sécurité durable sur l’ensemble de la province. « Si la sécurité est rétablie, les prix des produits de première nécessité baisseront comme auparavant », espère un commerçant.
Le chef du marché Mandiboli, Musululu Abembi Jordan, confirme la relative stabilité de la situation depuis les attaques des ADF. Il souligne l’importance de ce marché, qui attire des vendeurs de Komanda, Mungamba et Bamande.
Pour répondre à la demande croissante, il plaide en faveur de la construction de hangars, comme cela a été fait à Komanda. « Cela permettrait aux vendeurs de venir en masse », explique-t-il.
A signaler que l’accalmie est perceptible sur l’ensemble du territoire d’Irumu, les forces armées de la République Démocratique du Congo doivent rester vigilantes face à d’éventuelles résurgences des rebelles ADF.
Rédaction
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