Dans un contexte de tension et d’insécurité croissante en Ituri, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti du président Félix Antoine Tshisekedi, s’est érigée en porte-voix des préoccupations des députés provinciaux. Après la déclaration des élus, le parti s’est réunis pour une analyse approfondie, ainsi Ces derniers demandent avec insistance le départ du gouverneur militaire Johnny Luboya N’kashama, tout en soutenant le maintien ou la requalification de l’état de siège.
Depuis l’instauration de l’état de siège, la province est confrontée à une prolifération inquiétante des groupes armés. Maître Lucien Loteni, cadre et secrétaire en charge des affaires juridiques au sein de l’UDPS, a exprimé son inquiétude :
« Depuis l’avènement de l’état de siège en Ituri, la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée. Les groupes armés se multiplient et aucune neutralisation n’a été effectuée », a-t-il déclaré.
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 17 avril, l’UDPS fédération de l’Ituri a appelé le président Tshisekedi à nommer un nouveau gouverneur militaire, capable de relever les défis sécuritaires majeurs auxquels la province est confrontée.
« Nous demandons au chef de l’État de maintenir l’état de siège jusqu’à l’instauration d’une paix durable dans cette province », a insisté Loteni.
Critiquant sévèrement Johnny Luboya N’kashama, Loteni a affirmé :
« Il est devenu un chef coutumier en Ituri, un homme politique au lieu d’être un militaire. »
L’UDPS ne se limite pas à la critique et propose des solutions concrètes. Le parti souhaite que le lieutenant-général Johnny Luboya reste à Kinshasa pour se consacrer à d’autres responsabilités, et qu’un nouveau gouverneur militaire soit nommé pour lui succéder.
« Nous demandons au chef de l’État de nommer un autre gouverneur militaire capable de répondre aux attentes sécuritaires de la province », a conclu Loteni.
Face à une situation sécuritaire précaire, l’UDPS estime que l’Ituri a besoin d’un gouverneur militaire compétent, capable de relever les défis actuels, et non d’un chef coutumier devenu homme politique. Les regards se tournent désormais vers Kinshasa, où les décisions du président Tshisekedi pourraient déterminer l’avenir immédiat de la province.
Rédaction
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