La situation reste tendue, dans le chef-lieu de la province de l’Ituri entre l’entente urbaine de basketball Amateur de la ville de Bunia et le camp de la candidate malheureuse aux élections de décembre 2023, Mme Annie Mulekatete Birungi sur la gestion des lampadaires.
Après la sortie médiatique prouvant la restitution par l’entente urbaine de basketball des dons autres fois remis par la candidate lors de la campagne électorale en faveur des Basketteurs de la ville de Bunia, le camp de la concernée à travers son directeur de campagne souligne que cette décision de récupérer les dons remis fait suite à la megestion des autorités de Basketball qui selon lui, ont vendu d’autres lampadaires offerts, ce qui a poussé la candidate à récupérer ses biens.
« ,…oui c’est un droit, on peut récupérer un don, si le don n’a pas été bien gardé ou si l’usage d’un don ne convient pas à ce qui a été décidé. C’est avec regret que nous constatons la megestion totale dans le chef des animateurs de basketball au niveau de l’ituri. Depuis la campagne, on les a doter 5 lampadaires pour éclairer le terrain de basket et jusqu’à ce jour, il y a aucun lampadaire qui a été installé, malgré les sacs de ciments et le fonds à louer pour installer ces lampadaires. Après vérification, il y a deux lampadaires disparu, vendu par le fameux comité, et vous voulez que la candidate même si elle n’a pas été proclamée, vous voulez qu’elle applaudisse de tels actes?,… »a-t-il dit.
A lui d’ajouter:
« ,… pourquoi seulement les lampadaires du terrain de basket doivent être récupérés et non tout ce qu’on installé sur une distance de plus d’un kilomètre au quartier Opas et Mbunya 2?,… »a-t-il fait savoir.
Notons que le directeur de campagne de la candidate numéro 34 à la députation nationale de décembre 2023 a laissé entendre qu’ils vont porter plainte à ce qu’il qualifie de diffamation dans cette affaire qui prend une autre allure
Pour sa part, l’entente urbaine de basketball Amateur de la ville de Bunia promet réagir dans les prochaines heures pour certaines clarifications.
C’est donc un dossier à suivre.
Jonathan BYARUHANGA
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