Médias: JED-Ituri avance un bilan de plus au-moins 10 cas d’atteinte à la liberté de la presse

Célébration ce jeudi 02 octobre 2023 de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Pour honorer cette journée,le collectif des radios communautaires et de proximité de l’Ituri a organisé un café de presse à l’intention des chevaliers de la plume et d’autres couches de la population, sous la présidence du lieutenant Jules Ngongo Tshikudi, porte parole du gouverneur militaire qui a représenté l’autorité provinciale à cette activité.

Cependant dans la province de l’Ituri, la liberté de la presse n’est pas respectée où cette année 2023, l’organisation Journaliste En Danger JED en sigle, section de l’Ituri a enregistrée plus au-moins 10 cas d’atteintes à la liberté de la presse.

Ces statistiques ont été présentées ce jeudi à l’hôtel de la province au cours d’un café de presse organisée par l’asbl CORACOPI. Occasion pour le chef d’antenne JED-Ituri d’appeler les journalistes au respect de code d’éthique et de déontologie.

«On doit être neutre, on doit travailler dans le professionnalisme et surtout travailler en toute indépendance tout en respectant le code d’éthique et de déontologie du journaliste. C’est cela qui va nous épargner du danger» a dit Freddy UPAR, Chef d’antenne JED-Ituri.

Malgré ces 10 cas, JED-Ituri note une petite amélioration de la liberté de la presse contrairement aux années précédentes. Donc de 2022 au 2 novembre 2023 88 cas ont été recensés sur l’ensemble du territoire national,dont 10 cas en Ituri. pendant ce temps durant 5 ans de règne du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, JED a notifié plus de 500 cas d’atteinte à liberté de la presse avec 5 cas de morts.

De son côté,le Collectif des Radios Communautaires et de Proximité de l’Ituri (CORACOPI) indique que les journalistes de l’Ituri travaillent dans des conditions très difficiles notamment à cause des groupes armés qui menacent la liberté de la presse.

«Les journalistes de l’Ituri ne travaillent pas dans des bonnes conditions, ça il faut qu’on vous le dise, l’Ituri regorge plusieurs groupes armés et ces groupes armés dès qu’on parle de leur activisme, ils ne cessent de menacer les journalistes et nous avons connus des journalistes qui ont été tabassé par des personnes non identifiées, tout celà fait que les journalistes qui travaillent en Ituri ne travaillent pas dans des bonnes conditions» a déclaré Freddy Lorima Coordonnateur de CORACOPI.

Rappelons que la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est célébrée chaque 02 novembre en mémoire des journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon qui ont été enlevés, puis exécutés à Kidal, au nord du Mali, par un commando d’al-Qaïda au Maghreb islamique, il y’a dix ans soit le 13 octobre 2013.

Héritier Ramazani

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