Le colonel Ruphin Mapela administrateur policier du territoire de Djugu, un territoire considéré comme l’épicentre des violences armées en province de l’Ituri depuis décembre 2017, cette autorité se dit déterminé à changer la done pour que la cohésion et la fréquentation mutuelle ouvre la porte au développement de ce territoire.
C’est raison pour laquelle, Ruphin Mapela intensifie des descentes sur le terrain pour apporter le message de paix aux chefs coutumiers et leurs populations y compris les groupes armés qui continuent à inquiéter le retour effectif de la cohabitation Pacifique.
Se confiant à Iturionline.net ce dimanche 20 mai 2024, l’administrateur du territoire de Djugu a présenté la synthèse de la mission effectuée dernièrement entre les communautés de walendu Tatsi et Bahema Nord pour trouver un consensus pour la paix.
» j’ai effectué une mission dans le secteur de walendu Tatsi et la chefferie de Bahema Nord et dans ces entités j’ai tenu des consultations intracommunautaires de deux jours. c’est-à-dire, entre les membres de la communauté Lendu à Masumbuko le premier jour et de l’autre côté les membres de la communauté Hema à Bulukwa avec les gens venant de Largu, Drodro le deuxième jour ce dialogue a permis l’organisation de dialogue intercommunautaire réunissant les Lendu et les Hema ensemble au niveau du régiment 3202 à Masumbuko » a-t-il laissé entendre Ruphin Mapela.
Avant d’ajouter: » ce deuxième dialogue a associé toutes les couches sociales, humanitaires dont la Monusco, les Abbés curés des paroisses catholiques de Drodro et de Jiba et enfin les chefs des entités voisines comme walendu Djatsi, Pitsi, Bahema Badjere et Bahema Baguru pour accompagner leurs collègues de Tatsi et Bahema Nord dans la recherche de vivre ensemble et acceptation mutuelle » a-t-il ajouté ce dernier.
Notons qu’aucours de ces dialogues des lieux de convergence ont trouvé des solutions directes comme ouverture des marchés communautaires et la libre circulation sur les routes. Tandis que les lieux de divergence ont été transmis à l’autorité provinciale.
Flori Drajiro
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