Les forces vives de l’Ituri font un constat amère sur la situation humanitaire en province en général et d’une manière particulière sur les conditions de vie déplorable menée par les personnes déplacées dans plusieurs sites où sont hébergées ces dernières .
Dans une déclaration faite devant la presse de Bunia ce lundi 13 Mai 2024, Dieudonne Lossa Dhekana coordonnateur de la société civile forces vives de l’Ituri a dressé une bilan provisoire de l’état de siège où la situation sécuritaire et humanitaire étaient au menu.
C’est à l’issu d’une réunion d’évaluation de l’état de siège qui a totalisé 3 ans d’existence depuis son instauration dans cette province, qui s’est tenue sur place à Bunia le vendredi 10 Mai dernier.
Le coordonnateur de cette structure précise ce qui suit :
« La province de l’Ituri compte actuellement environs 57 sites des déplacés formels sans ignorer les autres sites non répertoriés, mais aussi des déplacés qui vivent dans des familles d’accueil et les autres en refuge dans les pays étrangers vivant dans des conditions infra-humaines car ils sont souvent tués, violés, kidnappés soit au champs, sur la route, etc.
Cette multiplicité des déplacés sur l’étendue de la province engendre
Comme conséquences: » les enfants des déplacés vagabondent dans les rues de Bunia et dans des grandes agglomérations pour quémander suite à la faim, à l’insuffisance d’aide humanitaire et le faible accès à l’éducation . » A-t-il ajouté
Au regard de cette situation la société civile, via son coordonnateur demande au gouvernement de récupérer les enfants en âge scolaire partout en Ituri pour leur éducation, construire les écoles detruites mais aussi améliorer les conditions des enseignants.
Notons que jusqu’au 31 décembre 2023 , l’lturi comptait un million six cent quatre-vingt mille(1 680 000) déplacés dont les conditions de vie sont déplorables Selon Ocha.
Georgine.
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