Économie : la production, le traitement et l’exportation du café et cacao, les défis de l’ONAPAC/Ituri (inquiétude)

L’Office National des produits agricoles du Congo (ONAPAC) Ituri est confronté à des multiples difficultés pour la production, la transformation et l’exportation du café et cacao ainsi que l’encadrement des agriculteurs.

Une inquiétude exprimée par par Kandolo Lusele Max, directeur,chef du secteur ONAPAC Bunia mardi 3 octobre 2023, deux jours après la célébration de la journée mondiale du café et cacao célébrée le 01 octobre de chaque année.

D’après Kandolo Lusele Max,ces difficultés sont notamment liées à la situation sécuritaire grandissante que traverse la province de l’Ituri il y a des années, manque des usines de transformation de ces produits, manque des moyens pour l’encadrement des agriculteurs sur l’ensemble de la province de l’Ituri,chose qui les pousse à se débrouiller seuls et la non prise en considération de ces produits par les hommes d’affaires Ituriens,qui s’intéressent plus à d’autres commerces.

« l’ONAPAC au courant de la campagne passée a éprouvé d’énormes difficultés. Les zones de production beaucoup plus à ce qui concerne les cacao et un peu dans le territoire de Mahagi à ce qui concerne les cafés Arabica sont occupées par les inciviques qui empêchent les personnels agronomiques de l’ONAPAC de se déployer aisément et avoir les statistiques »a précisé le directeur Kandolo Lusele Max.

A lui d’ajouter qu’au courant de la campagne 2022-2023,les services de l’ONAPAC ont exporté 950 tonnes de cafés et plus ou moins 1000 tonnes des cacao,un chiffre qui représente que 10% de la production estimée sur l’ensemble de la province de l’Ituri.

« Nous avons exporté au moins 950 tonnes du café, c’est un peu par rapport à ce qui est cultivé réellement. En ce concerne le cacao, nous avons exporté au moins 1000 tonnes officiellement. Donc vous voyez que les chiffres sont minimes par rapport à la production estimée dont la plupart soit est résorbée par la province du Nord-Kivu,qui a des infrastructures de traitement et une autre grande partie part en fraude à cause de l’insécurité qui sévit dans les zones de production. C’est peut-être le un dixième de la production estimée qui est canalisée officiellement,donc il y a vraiment un manque à gagner » a-t-il martelé.

Une occasion pour le responsable de l’ONAPAC Ituri de demander aux autorités de pacifier l’Ituri pour faciliter la culture en grande partie de ces produits et aux hommes d’affaires Ituriens de s’intéresser à cette filière comme ils le font dans le secteur du pétrole et autres.

Promouvoir le droit à un environnement de travail sûr et sain dans la chaîne d’approvisionnement du café et du cacao, c’est le thème maintenu pour cette année.

Saliboko Mangala Pierre

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1 commentaire

Polycarpekalemeko · 10 octobre 2023 à 10:15 am

Très bien vraiment, ceci nous réconforte

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