Phénomène social : la shisha, cette dangereuse drogue mais préférée par les jeunes

Dans la ville de Bunia, en République Démocratique du Congo, un phénomène social suscite l’inquiétude parmi les jeunes : la pratique croissante du fumage de shisha par les adolescentes. Alors que cette tendance s’intensifie, elle soulève des questions sur les normes culturelles, les attentes sociales et l’avenir des jeunes femmes dans cette région.

La shisha, ou narguilé, est devenue populaire dans de nombreux établissements de loisirs à Bunia. Les jeunes s’y rassemblent pour partager des moments conviviaux autour de cette pratique qui, pour certains, symbolise une forme de modernité et de liberté.

Cependant, derrière cette façade festive, des préoccupations émergent quant aux implications sociales et culturelles de cette habitude. Un groupe de jeunes préoccupés par cette tendance, exprime des craintes quant à l’impact que cela pourrait avoir sur la réputation des filles qui s’engagent dans cette pratique.

« ,…Quand un homme qui voulait te marier un jour te trouve entrain de fumer la shisha, il sera déçu,… », explique Jenny, une jeune fille d’une vingtaine d’années.
« ,…Fumer de la shisha peut être perçu comme un manque de sérieux. Les hommes sérieux ne voudront pas épouser une fumeuse de shisha,… » a lâchée Aimerance.

Ces préoccupations vont au-delà des simples stéréotypes. Pour beaucoup, le mariage reste un enjeu central dans la vie sociale. La peur est que ces nouvelles habitudes nuisent aux perspectives matrimoniales des jeunes femmes et renforcent des stéréotypes négatifs.

Les inquiétudes exprimées par les jeunes hommes soulèvent la question des normes sociales en évolution à Bunia. D’un côté, il y a ceux qui voient le fumage de shisha comme une façon d’affirmer leur indépendance et leur droit à choisir leur mode de vie. De l’autre, il y a ceux qui craignent que cela compromette l’avenir des filles sur le plan matrimonial.

Face à cette situation, certains acteurs de la société civile et éducatifs commencent à s’interroger sur l’importance d’une éducation adéquate. Des ateliers et des discussions sont organisés pour sensibiliser les jeunes aux enjeux liés à la consommation de substances et à l’importance de préserver leur réputation dans un contexte culturel spécifique.

Notons qu’à Bunia, le phénomène du fumage de shisha chez les adolescentes est plus qu’une simple tendance ; il soulève des questions profondes sur l’identité, les choix personnels et les attentes sociétales. Alors que certains jeunes craignent pour la réputation des filles, d’autres revendiquent leur droit à l’autonomie. Le débat est lancé, et il appartient à la communauté de trouver un équilibre entre tradition et modernité, tout en respectant le droit de chacun à faire ses propres choix.

Jonathan Byaruhanga

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1 commentaire

Pascal · 17 août 2024 à 3:29 pm

Si la shisha est reelement une drogue comme le dit le titre de cette article, il revient donc aux autorités judiciaire de pouvoir reprimer par tous Les moyens mises en leur dispositions par la loi, cette pratique qui déjà peut avoir des consequences nefastes sur la jeunesse iturienne qui constitue une force motrice pour le development d’une nation

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