Les agents et cadres de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) en Ituri ont remis lundi 2 décembre 2024 un mémorandum au Vice-Premier ministre et ministre des Transports et Voies de Communication, Jean-Pierre Bemba, à travers le gouverneur militaire de la province de l’Ituri. Ce document dénonce une tentative de déstabilisation de la CNPR par un groupe qu’ils jugent mal intentionné.
Ce mémorandum fait suite à une lettre datée du 14 novembre 2024, adressée au ministre de transport par un autre groupe d’agents. Ce dernier accuse la directrice provinciale par intérim, Madame Irène Bubulenga Ndjangusi, de mauvaise gestion, de tribalisme, de centralisation du pouvoir,de manque d’esprit managérial, d’inégalité sociale et de manque de communication avec les agents.
Les signataires du mémorandum rejettent ces accusations et louent la gestion de Mme Bubulenga, en poste depuis 11 mois. Ils soulignent une nette améliorationau sein de ce service public et surtout des agents, notamment des salaires multipliés par sept, passant de 50 000 à 350 000 francs congolais pour le moins rémunéré.
Ils attribuent ces attaques à un groupe conduit par David Mumuza, qu’ils accusent de chercher à semer la division et à freiner les progrès enregistrés sous la direction de Mme Bubulenga.
Les agents plaident pour la confirmation de Mme Bubulenga comme directrice provinciale, mettant en avant ses compétences managériales et sa capacité à nouer des partenariats avec des opérateurs économiques, notamment ceux réunis au sein de la FEC Ituri. Ils demandent également l’intervention du gouverneur, le lieutenant-général Luboya Nkashama Johnny, et de la justice pour contrer ces tentatives de sabotage.
Ils réfutent les accusations de tribalisme, affirmant que Mme Bubulenga recrute aussi bien des Ituriens que des non-Ituriens. Ils appellent à l’unité pour permettre à la CNPR de fonctionner efficacement.
« Ils disent dans leur lettre que la directrice n’engage que les ituriens,c’est faux!. Nous avons six antennes avec 4 chefs d’antennes non ituriens. Et ici à l’antenne urbaine de Bunia,nous avons quatre postes, dont trois sont occupés par les non ituriens, »ont-ils précisé.
Enfin, les agents déplorent le climat de division qui mine depuis des années la CNPR en Ituri, entravant la gestion optimale de ce service public.
Saliboko Mangala Pierre
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