Initialement prévu pour le 31 décembre 2024, le lancement effectif du courant électrique sur l’ensemble de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, n’a finalement pas eu lieu.
Réagissant à ce rendez-vous manqué lors d’une interview exclusive accordée à nos confrères de la RTS/Bunia, le jeudi 2 janvier 2025, le président de la délégation syndicale des agents de la SOKIMO affirme qu’en ce moment, l’entreprise Green Tech Energy est en train de rançonner l’argent de la population pour payer son personnel et faire des réparations stériles au niveau de la centrale hydroélectrique de Budana, en contradiction avec les accords signés.
« Green Tech Energy n’a pas le financement et est en train de chercher de l’argent localement ici à Bunia. Ils ont commencé à la banque BCDC, ça n’a pas marché et aujourd’hui Green Tech est à la Rawbank. Ce qui est étonnant, c’est que Green Tech est en train de récolter et rançonner l’argent de la population pour payer son personnel et faire des réparations stériles au niveau de Budana », explique Kasongo Lorima, président de la délégation syndicale de la SOKIMO.
Promis par la société Green Tech Energy pour le 31 décembre 2024, les habitants de la ville de Bunia ont passé les fêtes de Noël et du Nouvel An dans le noir sans courant électrique. Pourtant, le retour de l’électricité dans les 24 quartiers de la ville était l’une des promesses phares de Green Tech.
« Nous avons dit à la population de la ville de Bunia que Green Tech ne va pas fournir de courant aux habitants le 31 décembre parce que cette entreprise n’a pas de nouvelles machines. Green Tech Energy a tenté de réparer les machines mais cela n’a pas fonctionné. Nous sommes au mois de janvier et il n’y a toujours pas d’électricité, et même jusqu’à février il n’y aura pas de courant », poursuit Kasongo.
Contactée à ce sujet par la rédaction centrale d’Iturionline.net, l’entreprise Green Tech Energy promet une réponse dans les heures qui suivent.
Sur le terrain, les agents de Green Tech Energy se bousculent pour planter des poteaux en bois dans certains quartiers de la ville afin de rattraper le retard.
Héritier Ramazani
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