L’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) de Bunia se retrouve au centre d’une polémique suite aux déclarations d’un homme prétendant être un étudiant de l’institution. Ce dernier, récemment rentré en ville après une période passée au sein du groupe rebelle M23, a affirmé qu’il avait été inscrit à l’ISP au mois de septembre 2024. Toutefois, l’institution a rapidement démenti ces allégations.
Lors d’une sortie médiatique faite ce lundi 20 janvier 2025, le chef de travaux Lokuni Nembe Thierry, secrétaire général académique, a fermement rejeté les accusations du jeune homme, qualifiant ses déclarations de « pure distraction ». Selon lui, aucune trace de cet individu ne figure dans les listes d’inscriptions des deux dernières années.
« S’agissant de ce monsieur dont vous parlez, j’ai les listes déclaratives de 2023-2024 et la liste provisoire de 2024-2025, mais il ne figure nulle part. Donc c’est quelqu’un qui est en train de distraire la galerie et distraire la sécurité au nom de l’ISP-Bunia pour rien, » a déclaré Lokuni.
Il a également exprimé des doutes quant aux qualifications académiques du jeune homme, suggérant qu’il n’aurait même pas atteint le niveau de quatrième année des humanités. CT Lokuni a souligné que les incohérences dans son récit sont nombreuses.
« En écoutant seulement son français, ce n’est pas un étudiant de l’ISP Bunia qui peut s’exprimer de cette façon ou encore moins quelqu’un qui a terminé les humanités, » a-t-il ajouté.
Le secrétaire général académique a également mis en lumière certaines des contradictions dans les affirmations du jeune homme. Par exemple, ce dernier a mentionné avoir été dans l’option « psycho-peda », alors que l’ISP ne propose pas cette option sous ce nom, mais un département. De plus, il a fait référence à un système éducatif obsolète en évoquant le terme « G1 », qui n’est plus utilisé depuis l’année académique 2020-2021.
« Donc vous voyez des contradictions sur contradictions, ce sont des aberrations, » a conclu Lokuni Nembe.
L’Institut Supérieur Pédagogique a appelé les Ituriens à faire preuve de plus d’analyse concernant certains dossiers clés avant de ternir la réputation de l’institution. Toutefois, cette affaire soulève des questions sur la véracité des témoignages de certains rescapés.
Jonathan Byaruhanga
1 commentaire
ugensalomon2@gmail.com · 21 janvier 2025 à 7:48 am
Le français de ce monsieur byaruhanga est floue, il doit bien parler et surtout la vérité. Que le Seigneur Dieu bénisse Lokuni Nembe Thierry