Des cas de kidnappings avec demande de rançon sont documentés depuis la rentrée scolaire dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Dans la plupart des cas, les familles des personnes enlevées révèlent que le kidnapping est opéré par des personnes non identifiées.
Lors de ces enlèvements, les ravisseurs exigent parfois une rançon avant de relâcher leurs otages.
Les sommes réclamées par les kidnappeurs sont versées via des services de transfert d’argent par téléphone. Dans beaucoup de cas, c’est par le numéro de téléphone de la personne kidnappée que le transfert est effectué. Après le versement de la rançon, l’otage est relâché dans un coin de la ville.
Interrogé à ce sujet, le commandant de la police de la ville de Bunia relève que seuls trois cas de kidnappings ont été notifiés dans la ville, dont notamment le cas le plus médiatisé, celui d’un enfant enlevé au complexe scolaire Nelson Mandela et retrouvé à Beni dans la province du Nord-Kivu.
« Nous sommes tombés sur trois cas seulement, où il y a eu réellement kidnapping en ville de Bunia. Alors, il y a d’autres cas que nous avons documentés, où ce sont des jeunes filles parfois mineures qui se font kidnapper par leurs copains pour soutirer de l’argent de la famille comme rançon », relève Abeli Mwangu Gérard, commissaire supérieur principal de la police congolaise.
Et d’ajouter :
« Il y a d’autres filles qui, après être tombées enceintes, se retranchent du milieu parental pour aller avorter ailleurs et après deux, trois ou quatre jours, la fille est retrouvée et elle dira qu’elle a été kidnappée. Nous demandons donc aux parents de veiller sur leurs enfants, surtout les mineurs », conclut-il.
Notez que depuis mai dernier, une dizaine d’alertes sur le kidnapping ont été enregistrées, où de nombreux parents inquiets réclament aux services compétents de l’État plus d’engagement pour endiguer ce phénomène de kidnapping en ville de Bunia.
Héritier Ramazani
1 commentaire
KEVIN FOREVER · 20 novembre 2024 à 1:36 pm
Aucune preuve, ce n’est qu’une illusion de la part du commissaire.