Le Centre Interdisciplinaire de Recherche Translationnelle en Médecine et Sciences de la Santé a commencé, depuis le mardi 19 novembre 2024, une série de diagnostics au sein de la prison centrale de Bunia.
Cette initiative vise à évaluer et améliorer la santé des prisonniers, en particulier ceux pratiquant des relations sexuelles non protégées.
Le Professeur Serge Tonen Wolyec, coordonnateur du centre, a souligné l’importance de cette étude qui s’inscrit dans un cadre épidémiologique et microbiologique.
L’objectif principal est de comprendre la prévalence des infections sexuellement transmissibles (IST) parmi cette population à haut risque. Les conditions de vie en milieu carcéral, souvent précaires, peuvent exacerber les risques sanitaires, rendant cette recherche cruciale.
« Nous avons ciblé les populations à haut risque de développer des IST. Nous prenons tous les prisonniers et passons d’abord par une évaluation clinique des prisonniers symptomatiques. Ensuite, nous procédons aux analyses biologiques pour identifier les infections », a expliqué le professeur Tonen à iturionline.net.
Cette étude vise à dresser un état des lieux des IST en prison et à sensibiliser les bailleurs de fonds sur l’urgence d’agir. Les résultats pourraient servir de base pour des actions ciblées améliorant la prise en charge des prisonniers, notamment via des programmes d’éducation sexuelle.
Le Professeur Wolyec a également mentionné que le projet inclut une dimension de traitement. En effet, au-delà du diagnostic, le centre prévoit d’offrir un suivi médical aux prisonniers concernés pour limiter la propagation des infections.
Cette activité, prévue pour durer un an, représente un pas significatif vers une meilleure prise en charge des populations vulnérables en milieu carcéral. En se concentrant sur les comportements à risque et en fournissant des ressources éducatives et médicales.
Il est à noter que le Centre Interdisciplinaire de Recherche Translationnelle espère contribuer positivement au système pénitentiaire congolais.
Jonathan Byaruhanga
1 commentaire
KAMANGI Laddy · 21 novembre 2024 à 11:09 am
Vraiment nous sommes ravis que le CIRTMSS pense aux prisonniers de Bunia, la façon dont nous avons palpé de nos doigts la situation sanitaire dans ce prison n’est pas laisser sans en faire quelques choses pouvant aidé ceux prisonniers qui souffrent sur tous les Plans.