Dix-huit (18) agents du Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF), originaires de Mahagi, Ariwara, Karombo, Aru, Ombayi et Bunia, ont prêté serment ce lundi en qualité d’officiers de police judiciaire à compétence restreinte. Cette prestation de serment marque une étape décisive dans le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée du territoire.
Ces agents nouvellement assermentés ont suivi une formation intensive de trois jours, axée sur les aspects juridiques et techniques de leurs nouvelles responsabilités. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités sanitaires et judiciaires de la province de l’Ituri.
L’initiative est portée par Dr Théophile Ponde, responsable du service technique au ministère provincial de la Santé. Elle constitue une première depuis plus de quinze ans dans la région, traduisant une volonté manifeste de réformer en profondeur le dispositif de surveillance sanitaire aux frontières.
Les nouveaux officiers se sont engagés à appliquer rigoureusement les textes légaux encadrant les activités sanitaires. Leur mission consistera notamment à contrôler les flux de personnes et de marchandises, prévenir les risques épidémiologiques et veiller au respect des normes d’hygiène.
La mise en place d’une brigade sanitaire spécialisée permettra également de renforcer la mobilisation des recettes issues des produits sanitaires taxables. Cette mesure vise à améliorer la traçabilité et la transparence dans la gestion des ressources générées aux postes frontaliers.
Cette réforme s’inscrit dans les priorités du président de la République, Félix Tshisekedi, en matière de santé publique et de sécurité sanitaire. Elle est soutenue au niveau provincial par le gouverneur militaire, le lieutenant-général Luboya NKashama Jonny, garant de la protection de la population.
À travers cette dynamique, les autorités entendent doter l’Ituri d’un dispositif sanitaire plus efficace, capable de répondre aux défis transfrontaliers en matière de santé et de sécurité, dans un contexte régional marqué par une forte mobilité et des risques sanitaires persistants.
Rédaction
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