Kinshasa : William Justin Ngongo dénonce la complaisance de l’opposition radicale face aux exactions du M23

Lors d’un événement patriotique organisé le lundi 1er décembre 2025 à Kinshasa, William Justin Ngongo, président de la ligue des jeunes du parti NOGEC pour la circonscription de Lukunga, a lancé un vibrant appel à l’unité de la jeunesse congolaise et à un soutien sans faille au président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Cet événement a d’abord été une occasion pour nous, les jeunes, de nous rassembler. Car, comme on le dit, il n’y a pas de paix sans unité. La jeunesse doit être unie autour d’un objectif commun », a-t-il déclaré.

Le principal objectif de cette mobilisation, selon lui, était de sensibiliser les jeunes à résister aux discours de « l’opposition radicale », qu’il assimile à une « branche politique de la rébellion ». Il a vivement critiqué le silence de certains opposants face à l’agression rwandaise : « Aucun d’eux ne condamne les exactions du M23. Pire, ils justifient les violences commises par des Congolais contre leurs propres frères pour des intérêts personnels. »

Remettant en cause les motivations des groupes rebelles, William Ngongo a dénoncé ce qu’il considère comme une instrumentalisation politique : « Le M23 disait défendre un accord avec l’ancien régime, mais aujourd’hui, ce même ancien président est avec eux dans la brousse, en train de tuer des Congolais. Nanga, lui, ne revendique que sa mine. Rien de patriotique. »

Face à cette situation, il a exhorté les jeunes à un « réveil patriotique », insistant sur le fait que « la vraie libération ne passe pas par les armes ». Il a salué les efforts du président Tshisekedi, qu’il considère comme celui qui a « mis en lumière tout ce qui était resté sombre durant le règne de Kanambe », en référence aux décennies de conflits et de violations des droits humains.

De l’occasion, William Justin Ngongo a plaidé pour la libération de Maître Constant Mutamba, qu’il qualifie de « mentor de la jeunesse » et qu’il estime détenu de manière injuste.

Il a également dénoncé les tentatives de déstabilisation des institutions étatiques, citant notamment Jules Alingete, inspecteur général des finances, comme l’un des piliers mis à l’écart « parce qu’ils dérangent ».

« Le président Tshisekedi mérite notre soutien indéfectible, car il œuvre pour la vérité, la justice et la lumière. La jeunesse doit rester mobilisée derrière lui », a-t-il conclu avec ferveur.

Rédaction