Les cas de cambriolage nocturne et de vol à main armée deviennent de plus en plus fréquents en chefferie de Babila Babombi, territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri. La population locale vit dans la peur alors que les actes de banditisme se multiplient sans réponse adéquate des autorités.
Selon Rams Malikidogo, secrétaire de la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) à Mambasa, un nouveau cas a été enregistré le samedi 21 juin 2025 vers 19 heures, lorsque des hommes armés, habillés en tenues semblables à celles des FARDC, ont fait irruption dans un dépôt de cacao à Makumo, chef-lieu du groupement Bangole. Ces malfrats ont tiré plusieurs coups de feu avant de s’emparer d’environ 200 dollars américains et d’un téléphone Android, puis ont pris la fuite.
M. Malikidogo appelle à une implication urgente des autorités politico-militaires pour enrayer ce phénomène devenu courant :
« Que les autorités politico-militaires prennent ce phénomène au sérieux, car ça commence à prendre une autre allure », alerte-t-il.
Pour rappel, le mardi précédent, toujours vers 19 heures à Lwemba, les mêmes individus armés auraient cambriolé un acheteur de cacao, emportant une somme de 12 000 dollars. Le mercredi soir, aux alentours de 20 heures, ils ont également tenté de piller le poste de santé de Rukwanza. Leur attaque a échoué, mais ils sont tout de même repartis avec les téléphones des membres du personnel.
Cette vague d’insécurité met à mal les efforts de stabilisation dans la région. La CRDH exhorte les autorités à renforcer la sécurité dans la chefferie de Babila Babombi et à poursuivre les auteurs de ces actes criminels.
Emma Sage Mukadi
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