Ce constat a été relevé à Iturionline.net ce lundi 13 novembre 2023 par l’ingénieur agronome Junior KIZA KAKADO, Assistant à l’ Université Shalom de Bunia. Il parle de Manguiers avocatiers, citronniers,…Pour preuve, les mamans vendeuses des fruits partent se ravitailler ailleurs alors qu’à l’époque les mangues, avocats… étaient visibles sur le marché en grande quantité.
«Il y a vraiment vieillissement des vergers, ces arbres ne produisent pas. Dans certains quartiers on pouvait voir un rassemblement des personnes surtout les enfants pour cueillir les fruits. Aujourd’hui ceux qui font le commerce des agrumes peinent» indique-t-il.
Ce chercheur déplore tout de même l’abattage de ces arbres fruitiers par certains habitants de Bunia pour de raison comme cuire les briques, ériger la clôture ou construire.
Pour lutter contre cette situation, Ingénieur Junior préconise la replantation des arbres fruitiers à Bunia en intégrant d’autres variétés telles que les pommiers au regard de la richesse des sols qu’a la ville.
«Il faudra arriver à sensibiliser la population à planter un arbre fruitier dans la parcelle. Il y a un projet de l’université celui de planter des vergers cela coupera le ravitaillement du genre vers les pays voisins,
En plantant cela, on s’inscrit dans la vision du chef de l’État celle d’un milliard d’arbres», conclut-il.
Le chercheur insiste sur le retour des arbres fruitiers qui jouent plusieurs rôles tant environnemental qu’économique.
ESTHAJE
1 commentaire
DINO · 5 octobre 2024 à 3:57 pm
Bonsoir,
C’est une très bonne analyse et nous encourageons de tels raisonnements. Cette intervention met en lumière un problème environnemental et socio-économique important à Bunia. Les points soulevés sont pertinents, mais l’analyse aurait pu bénéficier d’une approche plus globale. Les solutions proposées semblent aller dans la bonne direction, mais nécessitent une planification rigoureuse et des mesures de soutien pour être véritablement efficaces. L’article présente un bon point de départ pour une réflexion sur la gestion durable des ressources naturelles, mais un approfondissement sur les causes structurelles, les enjeux climatiques et les solutions concrètes pourraient enrichir davantage le débat.
Cependant, ces constants présentent plusieurs axes de réflexion qui permettent de faire une analyse critique, tant sur le fond que sur la forme.
1. Du point de vue, écologique et socio-économique, l’analyse aurait pu être approfondie en explorant plus les raisons structurelles de cette dégradation des vergers. Est-ce dû uniquement au vieillissement naturel des arbres ou y a-t-il aussi un manque d’entretien, d’irrigation ou d’autres pratiques agricoles inadéquates? Ces questions permettraient d’approfondir la compréhension du phénomène.
2. Du point de vue la disparition des arbres fruitiers et ses causes, nous encourageons aussi certains faits présentés par le chercheur, néanmoins, l’analyse critique pourrait interroger les politiques locales de gestion de l’espace urbain. Y a-t-il des réglementations qui encadrent la coupe des arbres? Existe-t-il des incitations à préserver les arbres fruitiers? Parce que, la tension entre développement urbain et protection de l’environnement est classique dans les pays en développement, mais elle aurait pu être explorée plus en détail, notamment sur le rôle des autorités publiques dans cette dégradation.
3. Du point de vue solutions proposées : la replantation est bonne, avec notamment l’introduction de nouvelles variétés d’arbres fruitiers, telles que les pommiers. Bien que cette idée semble prometteuse, elle soulève plusieurs questions. Les pommiers sont-ils adaptés au climat de Bunia?